Tempête en déplacement
Voici les points forts de mon déplacement professionnel à Dax et Bayonne.
Ma mission consistait à mettre à jour le SIAM-ST de la gare de Dax qui surveille certains équipements ferroviaires le long de la ligne Dax-Bayonne. Plus précisément, il s'agissait d'ajouter le contrôle de deux passages à niveaux vers la ville de Bayonne.
Le départ de Villeurbanne s'est effectué le lundi 12 février au matin et j'ai donc traversé la France dans sa largeur, en voiture.
Première étape : le ventre vide, j'ai procédé au ravitaillement du midi au restaurant "Le Périgord" à Donzenac dans le département de la Corrèze. Ce fut par hasard, en suivant les panneaux indicateurs de "Ville Étape" que j'ai découvert cette bonne table, le magret de canard accompagné d'épinard, de ratatouille et de purée maison fondait dans la bouche.
Deuxième étape : le 13 février, sous le soleil de Dax, la mise à jour du système est fastidieuse, pleines d'imprévus mais maîtrisée après une bonne journée entre le local technique et le quai de la gare, séparant géographiquement les villes de Dax et Saint-Paul-lès-Dax.
Troisième étape : le 14 février à Bayonne, la mise en route du coffret d'acquisition des informations du passage à niveau PN 124 a débuté sous le soleil. La météo avait annoncée une alerte de vent violent à partir de 10 h et c'est à 10 h 36 que la tempête s'est jetée sur nous. Les rafales de vent transportaient de gros nuages noirs et lorsque nous sommes arrivés au PN 125, tout proche de l'Adour, les caténaires et une ligne EDF moyenne tension valsaient au-dessus de nos tête. La guérite abritant les équipements vibrait aux attaques du vent.
Quatrième étape : les interventions sur les PN étant terminées, l'appel de la mer, à quelques kilomètres d'ici, se fit sentir. La mer était bien agitée sur la plage des Cavaliers, le vent transportait sable et écumes et la marche contre lui était difficile. Enfin, c'était l'heure du déjeuner, et c'est les cheveux salés et ensablés que je fis une halte dans un restaurant de Bayonne.
Cinquième étape : quel calme ce jeudi 15 février à Saint-Rabier, dans la Dordogne. J'étais arrivé la veille, encore sous une pluie battante, et, dans le brouillard du lendemain, le village était désert. C'est en Corrèze et jusqu'à Villeurbanne que j'ai retrouvé le soleil. Que de changements climatiques !