Ouverture du Festival Lumière 2013

16 octobre 2013

Ouverture du Festival Lumière 2013 par Bearnaise

Un hommage est rendu à Jean-Paul Belmondo qui, accompagné de son fils Paul, est ovationné par le public ainsi que par les invités comme Quentin Tarantino, Jean Rochefort, Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Charles Gérard, Bertrand Tavernier, Georges Lautner... et Laure Marsac que l'on avait vu deux jours avant, le samedi 12, dans la pièce "Chatte sur un toit brûlant" de Tennessee Williams au théâtre des Célestins.

Le film projeté pour la séance d'ouverture du 5^ème festival, le lundi 14 octobre, était "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Suzanne Flon et le douarneniste Noël Roquevert. Les 4500 spectateurs de la hall Tony Garnier se sont régulièrement esclaffés avec les dialogues de Michel Audiard, on retient, en autres, les citations suivantes :

Jean Gabin (Albert Quentin) :

- Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse ! extrait

- Oh ! là là ! Le véhicule, je le connais : je l'ai déjà pris. Et ce n'était pas un train de banlieue, vous pouvez me croire. M. Fouquet, moi aussi, il m'est arrivé de boire. Et ça m'envoyait un peu plus loin que l'Espagne. Le Yang-tsé-Kiang, vous en avez entendu parler du Yang-tsé-Kiang ? Cela tient de la place dans une chambre, moi je vous le dis ! (Cité par Bertrand Tavernier pendant la cérémonie d'ouverture)

Jean-Paul Belmondo (Gabriel Fouquet) :

- Monsieur Esnault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille ! extrait

- Une paëlla sans coquillages, c'est un gigot sans ail, un escroc sans rosette.

- J'ai trébuché sur un piège à phoques. extrait

Paul Frankeur (Monsieur Esnault) : extrait

- Le picon-bière, ça pardonne pas. C'est de ça que mon pauvre papa est mort. Il n'y a rien de plus traître !

Noël Roquevert (Landru) : extrait

- Oh oh ! Pour péter, ça petra, j'en réponds, comme de moi-même, ça date pourtant de trente ans ! Mais inaltérable, signé Ruggieri.

- La pyrotechnie, messieurs, exige un savoir livresque et un tour de main absolument insoupçonnable.

- Chacun pour soi, moi j'vais m'baigner ! (Pour Lucas et Loann)

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Laure Marsac